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Le Delphinus…
Notre club et école de plongée sous-marine a été fondée en 1967, et est ouverte à tous, à partir de 14 ans.
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Commentaires fermésCher(e) Ami(e), Cher Membre,
En tant que membre, vous avez reçu cette convocation par mailing, toutefois, je me permets de faire une petit rappel
Le Conseil d’Administration vous convie à la prochaine
ASSEMBLEE GENERALE DES MEMBRES
Le lundi 29 janvier 2018 à 20h00
InnRGreen (by Aquamarine) Route de Lennik, 1041
1070 Anderlecht
Ordre du jour :
Accueil
Bilan financier Bilan écolage Cotisations
Election administrateurs
Nomination des vérificateurs aux comptes
Jubilaires
Verre de l’amitié
VENEZ NOMBREUX, VOTRE ROLE EST TRES IMPORTANT !
Avant le début de l’AG, à partir de 18h30, pour ceux qui le souhaitent et afin d’entamer la nouvelle saison de manière sympathique, il existe comme chaque année la possibilité de repas. Aucune réservation n’est nécessaire, le choix se fera à la carte !
A très bientôt
Alain L.
Bonjour à toutes et à tous,
BULLETIN D’INSCRIPTION ET COTISATION 2018
Vous trouverez ci-dessous l’URL concernant le nouveau bulletin d’inscription pour l’année 2018.
http://www.delphinusdiving.be/wp-content/uploads/2017/12/bulletin-dinscription-2018.pdf
Vous pouvez également accéder à ce formulaire via la rubrique ‘Infos & Doc utiles » dans la colonne de droite
Vous constaterez que la cotisation 2018 est malheureusement passée à 185 euros.
En effet, dans le cadre du partenariat avec le CUP, le CA du Delphinus n’a pu faire autrement que de s’aligner sur le montant des nouvelles cotisations du CUP. Cette augmentation est justifiée par la hausse des charges (Cotisation & assurances LIFRAS ainsi que le loyer de la piscine).
Notre Président, Didier BLANJEAN, étant absent tout le mois de janvier, il vous est loisible de remettre vos formulaires 2018 au Trésorier, Alain LUYPAERT.
Par avance, le CA vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année
Pas de commentaire »Benno se baigne dans une piscine des plus banales, faite de carrelages et de chlore, lorsqu’il voit soudain passer sous ses yeux un dauphin, lent, gracieux… et virtuel. Un animal qui, même irréel, a des vertus thérapeutiques, en particulier pour les personnes en situation de handicap ou souffrant de maux chroniques.
« Il y a quelque chose de magique autour des dauphins: on pense à la joie, à l’entrain, au bonheur, à l’innocence… », constate Marijke Sjollema. « Et cela a même des propriétés de guérison! »
C’est de sa première rencontre avec le mammifère marin en 1993 qu’est née l’association Dolphin Swim Club, fondée avec son mari consultant en entreprises, Benno Brada.
Elle plongeait au large du Mexique quand elle a « aperçu cette ombre grise dans l’eau » et a songé, prise de panique: « C’est la fin! » Avant de réaliser, dans une « fraction de seconde », que « ce n’était pas un requin, mais un dauphin », raconte en souriant cette artiste néerlandaise, les yeux pétillants.
Depuis, le couple a dévoué son temps libre, son énergie et ses ressources personnelles à sa nouvelle passion, avec une mission: permettre aux gens de connaître, eux aussi, la magie d’une rencontre avec des dauphins.
- ‘Zen’ -
Leur premier projet de film sur les dauphins à visionner avec des lunettes de réalité virtuelle remonte à fin 2015.
Puis, en octobre, ils ont franchi un pas supplémentaire en créant un système permettant de visionner le film dans l’eau, grâce à des lunettes de plongée auxquelles est fixé un smartphone dans un boîtier étanche, imprimé en 3D avec du plastique recyclé.
Lunettes de caoutchouc scotchées sur le visage et tuba en bouche, les nageurs peuvent observer, où qu’ils regardent, de grands dauphins et des dauphins à long bec tournoyer autour d’eux, tout en se laissant flotter dans l’eau tropicale d’une piscine aussi chaude que la mer des Caraïbes.
Bercés par une musique aquatique, ils sont à la fois plongés dans un monde sensoriel bien réel et projetés dans un univers de dauphins totalement virtuel.
Une expérience a priori unique au monde et une thérapie qui en est encore à sa phase test.
« Notre rêve était de trouver une alternative à la plongée thérapeutique utilisant des dauphins vivant en captivité », explique Benno Brada à des thérapeutes, assis sur le rebord de la piscine d’un quartier communautaire résidentiel adapté aux personnes handicapées.
Ce centre, chapeauté par l’organisation ’s Heeren Loo, teste actuellement le système waterproof après avoir vu ses prouesses sur la terre ferme.
Pas moins de 82% des clients se sentent réellement relaxés lorsqu’ils regardent ces films, d’après les constats du directeur de la politique de l’établissement de soins, Johan Elbers.
« Cela les sort du monde dans lequel ils se trouvent », remarque-t-il. « Ils entrent dans un autre état d’esprit, pensent autrement, se sentent autrement, voient autrement et se détendent complètement. »
Une femme souffrant depuis longtemps d’insomnies a trouvé dans la réalité virtuelle le meilleur des somnifères, tandis que derrière ces lunettes un jeune homme oubliait totalement la douleur lancinante qu’il avait dans le bras.
Dion, un résident de 21 ans de cet établissement, cheveux gominés et lunettes épaisses, explique pour sa part que « les bruits des dauphins et l’eau » le rendent « zen ».
- A quand les requins? -
« Le stress joue un rôle très important dans l’apparition de toutes sortes de problèmes psychiatriques », analyse le psychiatre Wim Veling, de l’Université de Groningen (sud), sur le site du Dolphin Swim Club. « Nous essayons en thérapie de rendre les gens plus détendus. »
La « force » de la réalité virtuelle est de permettre l’immersion dans un autre monde, relève celui qui étudie l’utilisation de cette technologie pour aider les personnes souffrant de troubles de la santé mentale.
Développées grâce à une bourse de 50.000 euros du gouvernement néerlandais, les lunettes de Marijke Sjollema et Benno Brada diffusent de vrais films tournés en mer Rouge en 2015 par l’équipe de spécialistes Viemr.
Durant ce tournage de dix jours, des apnéistes capables de retenir leur souffle plus de cinq minutes ont plongé en silence aux côtés des dauphins, capturant des instants rares.
La première version des lunettes est déjà utilisée bien au sec par plus de 150 universités, hôpitaux et centres communautaires à travers le monde. Les thérapeutes décident au cas par cas du nombre de fois où les patients effectuent ce genre d’ »immersion » en réalité virtuelle.
Marijke et Benn espèrent que ce masque de plongée virtuelle sera tout aussi bénéfique et recherchent un partenaire pour lancer sa fabrication commerciale.
Dion, lui, est prêt à passer à une étape plus exaltante: des « vidéos avec des requins ou des lions » où « l’animal chasserait une proie! ». « Ce serait chouette de voir un peu d’action », lance-t-il, pince-sans-rire.
(Source : L’avenir.net – 19.11.2017)
Pas de commentaire »Frank Goddio (Photo : Hilti Foundation)
La cité engloutie Héracléion est « une découverte archéologique majeure », explique l’un de ceux qui l’ont trouvée, l’archéologue français Franck Goddio, 70 ans, président de l’Institut européen d’archéologie sous-marine. « On est une équipe de 60 personnes de 10 nationalités différentes. Nous faisons une ou deux missions par an, d’environ quarante-cinq à soixante-cinq jours, munis d’un permis de fouilles du ministère des Antiquités égyptiennes », explique-t-il.
« Trouver un site comme celui-là, c’est très émouvant », avoue l’archéologue. D’autant que, dès la première année des fouilles, des objets « extraordinaires » ont été récupérés. Par la suite, « des temples, des statues royales, des ports et habitats, des objets de culte en or, en argent, beaucoup en bronze, des monnaies, des objets usuels », ont été dénichés et, pour beaucoup, remontés à la surface.
Parmi les plus belles trouvailles, selon Franck Goddio, « une chapelle en granit rose d’un seul bloc », sur laquelle figurait une inscription, prouvait qu’il s’agissait du temple du dieu Amon Géreb. Les chercheurs savaient que ce lieu de culte existait uniquement dans la ville d’Héracléion et qu’il revêtait une importance exceptionnelle pour les dynasties régnantes. « Tout pharaon devait venir pour recevoir de ce dieu les titres de son pouvoir de souverain universel », indique l’archéologue.
Histoire
Héracléion, aussi connue sous le nom de Thonis, est une ancienne cité de l’Egypte antique située près de l’actuelle Aboukir. Elle fut découverte en 2001, conjointement avec Canope, la ville voisine, englouties dans la baie d’Aboukir, lors des fouilles archéologiques sous-marines menées par Frank Goddio président de l’Institut européen d’archéologie sous-marine (IEASM).
L’exposition proposée à l’Institut du monde arabe, dans le 5e arrondissement de Paris, pendant plusieurs mois fin 2015-début 2016, a fasciné des dizaines de milliers de visiteurs. Ils pouvaient y découvrir notamment des objets provenant de la cité antique d’Héracléion, situéee à 40 km d’Alexandrie. Une ville engloutie depuis longtemps à 7 km des côtes actuelles égyptiennes sous 8 mètres d’eau, et retrouvée par les archéologues il y a peu.
Le site est immense, et la zone de fouilles actuelles couvre pas moins de 2 km2. Comme elle a été préservée des pillages, les scientifiques s’attendent encore à de nombreuses découvertes, même si leur tableau de pêche s’avère déjà impressionnant : quelque 15 000 pièces ont été récupérées sur place, allant du simple morceau de céramique à la stèle colossale en granit rose de 6,10 m de haut, 3,10 m de large et pesant 15 tonnes.
Selon les historiens, Héracléion a été abandonnée à la suite d’un tremblement de terre qui a déclenché un raz-de-marée il y a environ 1200 ans. Jusqu’alors, c’était une riche et puissante métropole, centre commercial aussi bien que religieux, bénéficiant d’une position stratégique sur la Méditerranée : c’est par son port que devaient transiter les bateaux grecs pour livrer ou acquérir leurs marchandises au pays des pharaons.
Son déclin avait cependant déjà commencé bien longtemps avant, lors du règne d’Alexandre le Grand, au IVe siècle avant notre ère. Le conquérant avait en effet ordonné que le commerce soit transféré dans la ville voisine créée par lui et portant son nom, Alexandrie.
© Franck Goddio.
L’épave d’un sous-marin allemand de la Première Guerre mondiale, renfermant peut-être encore son équipage, a été découverte en Mer du Nord au large de la côte belge, ont annoncé en septembre les autorités de Flandre occidentale. Le bon état de l’épave, qui repose à une trentaine de mètres de fond au large d’Ostende, semble indiquer que les 23 corps des membres de l’équipage sont encore à l’intérieur, selon les premières observations du plongeur qui l’a visité.
Ce chercheur belge, Thomas Termote, passionné d’archéologie maritime, a découvert l’épave cet été, selon son récit lors d’une conférence de presse à Ostende au côté du gouverneur de Flandre occidentale Carl Decaluwé. « Le sous-marin est très intact, tout est encore fermé, c’est ce qu’il (M. Termote) a vu lors de la première visite cet été », a dit Jan Mees, directeur de l’Institut flamand de la mer (VLIZ, Vlaams Instituut voor de Zee). A bord, d’après des scientifiques, « il y avait 22 membres d’équipage standard et un commandant », a déclaré de son côté M. Decaluwé. « Tous les volets sont toujours fermés. Cela indique que l’épave n’a pas été découverte avant et que, d’autre part, les 23 membres d’équipage sont encore dans l’épave », a-t-il ajouté.
C’est la onzième fois qu’un sous-marin allemand datant de la Guerre de 1914-1918 est découvert dans les eaux territoriales belges, a souligné M. Mees, précisant que les six types différents de sous-marin allemand de l’époque avaient été retrouvés. Pendant le conflit mondial, la marine allemande a utilisé le port de Zeebruges comme base de stationnement pour ses « U-boots ». Pour bloquer la flotte allemande dans le port et la neutraliser, les Britanniques avaient décidé en avril 1918 de saborder certains de leurs navires de guerre à l’entrée du chenal, ce qui est resté comme un épisode célèbre du conflit en Belgique.
Procédure pour plonger sur des épaves en Mer du Nord
Cette procédure doit être exécutée en tout temps pour signaler une plongée sur un site reconnu comme patrimoine culturel., et doit se faire au travers d’un formulaire électronique qui doit être adressé au SPF Mobilité. (https://es.mobilit.fgov.be/duiken-register/#/duiken)
1°) Les procédures sont valables pour tout navire, à l’exclusion des vaisseaux militaires, y compris les bateaux de plaisance et bateaux à buts professionnels, à bord desquels se trouvent des plongeurs (récréatifs ou professionnels) qui veulent se rendre en eaux territoriales ou sous souveraineté belge.
2°) L’avis de plongée doit être avalisé par le MRCC (Maritiem Reddings- en Coördinatiecentrum, situé à Ostende), soit via le canal VHF 67, soit téléphoniquement au n° 059/34.10.20.
3°) Avant le départ, (du port ou à l’entrée en eaux territoriales), le pilote doit signaler :
- Le nom du bateau ;
- Signaler le départ du port ou l’entrée en eaux territoriales avec des plongeurs à bord ;
- Le nombre de plongeurs à bord ;
- Le site de plongée.
4°) A l’arrivée sur le site de plongée, le pilote doit signaler :
- L’arrivée sur le site ;
- Le nombre de plongeur allant à l’eau
- Le temps de plongée estimé pour chaque plongeur
5°) A la fin de l’activité aquatique, le pilote doit signaler que tous les plongeurs sont remontés à bord.
6°) Lors de plongées successives, ces instructions doivent être répétées.
7°) Le pilote doit signaler la fin des activités.
8 °) Pour des plongées dans les routes maritimes, une autorisation doit être demandée, et obtenue, au moins trois semaines à l’avance. Cette autorisation doit être sollicitée auprès du Chef du service nautique du MRCC. Cette autorisation peut être soumise à certaines obligations, conditions, ou restrictions.
9°) En cas de découverte d’une nouvelle épave, cette découverte doit être signalée par mail au Gouverneur de Flandres Orientale (gouverneur@westvlaanderen.be) OU via le formulaire électronique http://www.vondsteninzee.be/content/een-vondst-melden
Pas de commentaire »Protégez le patrimoine culturel subaquatique pour les générations futures.
On entend par patrimoine culturel subaquatique toutes les traces d’existence humaine, ayant un intérêt culturel, historique ou archéologique, immergées. Au fil des siècles, des milliers de navires, des villes entières et même des paysages ont été engloutis par les flots. Ces vestiges constituent un précieux patrimoine qui doit être protégé.
Ne touchez pas les épaves et les vestiges engloutis.
L’endroit où repose une épave ou une ruine subaquatique a une importance historique. Lorsque des objets ou tout autre type de vestiges sont déplacés sans que ces informations soient enregistrées par des scientifiques, ils sont sortis de leur contexte et perdent une partie de leur signification. Ils risquent également de se détériorer en séchant. L’extraction sans moyens appropriés peut déjà mener à leur disparition. Les plongeurs qui ne participent pas à un projet archéologique scientifique devraient ainsi ne pas toucher aux sites.
Respectez la législation sur la protection des sites archéologiques.
De nombreux sites du patrimoine subaquatique sont protégés par la loi. Veillez à bien comprendre la réglementation en vigueur avant de plonger afin de ne pas enfreindre la loi.
Pour connaître les législations du monde entier, visitez : www.unesco.org/culture/natlaws
Demandez les permissions pour plonger sur des sites signalés.
Il est souvent nécessaire d’obtenir une autorisation spécifique pour plonger sur des épaves ou des sites archéologiques particuliers. N’y plongez pas sans permis lorsqu’il est nécessaire, vous pourriez mettre le site et vous-même en danger. Respectez également les directives officielles régulant la plongée dans certains endroits. Les sites protégés sont souvent mentionnés sur les cartes marines et marqués par des bouées ou des panneaux d’avertissement sur la rive.
Seuls les archéologues peuvent extraire des objets.
La plongée non-scientifique doit rester non-destructrice et non intrusive. Ne déplacez ou ne récupérez pas d’objets sauf dans le cadre de fouilles archéologiques officielles et sous la surveillance d’un archéologue professionnel autorisé par les autorités compétentes.
N’emportez pas de souvenirs.
Plongez pour le plaisir et / ou pour vous investir dans la cause. Prenez des photographies et documentez les sites. Néanmoins, ne prenez aucun objet trouvé dans une épave ou un site subaquatique et ne détériorez pas le site. Vous sortiriez l’objet de son contexte et l’endommageriez en le ramenant à la surface.
Respectez les mesures de protection des sites.
Toute mesure de protection (cages métalliques, couches de sable, bouées sonars), mise en place sur les sites archéologiques subaquatiques par les autorités, a pour but de protéger les sites de l’érosion, d’intrus irresponsables et des pillages. Elle doit être respectée. Même si vous n’emportez rien – les dommages que vous pouvez faire à ces systèmes de protection ouvrent la voie à une détérioration du site. Si vous constatez que de telles installations ont été détériorées, veuillez en avertir les autorités.
Rapportez aux autorités compétentes les découvertes.
Si vous découvrez une épave ou un site, ne diffusez pas l’information au public. Avertissez immédiatement les autorités nationales compétentes qui vous indiqueront la procédure à suivre. Si votre découverte a une valeur importante, il est possible que des fouilles soient menées ou que le site devienne un site protégé.
Rendez les objets emportés.
Si vous avez pris un objet trouvé sur un site archéologique subaquatique, afin de le protéger des risques majeurs de détérioration, signalez-le aux autorités nationales compétentes dans les plus brefs délais. Lorsque vous découvrez un objet ancien, sous l’eau ou sur la plage, dont quelqu’un pourrait s’emparer ou qui pourrait être endommagé, contactez les autorités compétentes. Si cela n’est pas possible, alors récupérez le et remettez-le à l’autorité la plus proche. Il pourrait indiquer la présence d’un site archéologique au large des côtes et fournir de précieuses informations sur ce site.
Ne vendez pas notre patrimoine commun.
Les objets provenant de sites archéologiques subaquatiques ne doivent pas faire l’objet de transactions commerciales, au contraire ils doivent en être protégés. Nous pouvons apprendre beaucoup sur le développement des civilisations ou sur notre propre passé grâce aux épaves et aux ruines trouvées sous les eaux. Si cet héritage est dispersé, c’est une partie de notre histoire que nous perdons. Si vous avez connaissance de la vente d’objets acquis illégalement, avertissez les autorités.
Documentez les sites découverts.
Si vous découvrez une épave ou une ruine subaquatique, collectez des informations précises sur son état et sa localisation exacte (photos, esquisses ou notes). Faites un rapport à ce sujet et accompagnez-le de votre documentation.
Faites attention en prenant des photos.
Lorsque vous prenez des photos, faîtes attention à éviter tout contact avec l’épave ou les vestiges. La possession d’un appareil photo ne donne pas le droit de déplacer ou de nuire au patrimoine culturel. Beaucoup d’objets sont fragiles, quel que soit leur taille. Des gestes inadaptés lors de la prise de photos en milieu subaquatique peuvent endommager les éléments et objets fragiles : le choc d’un appareil photo, le mouvement d’une palme ou même le simple fait de toucher un objet peut l’endommager. Le matériel que vous emportez a un poids, assurez-vous de bien répartir la charge et de la maîtriser afin d’éviter tout contact avec les vestiges.
Restez prudent.
La plongée sur des épaves ou des ruines peut être dangereuse. Veillez à respecter les normes de sécurité et à vérifier que votre condition physique est adéquate lorsque vous plongez sur un site. Faites attention à la profondeur, au temps et au courants, et n’entrez pas dans des cavités sans prendre les mesures de sécurité maximales. Ne plongez jamais seul. Plongez de préférence accompagné d’un guide professionnel et qualifié, et informez-vous en amont.
Agissez en exemple.
Lorsque vous plongez dans des sites du patrimoine subaquatique, agissez en exemple pour les autres plongeurs et pour les non-plongeurs. Encouragez les autres plongeurs à suivre ce Code de Déontologie. Contribuez à sensibiliser les communautés locales, le public et les plongeurs à la conservation de ce patrimoine.
Soutenez la ratification et le respect de la Convention 2001 sur la Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique.
La Convention de l’UNESCO pour la Protection du patrimoine culturel subaquatique (2001) est un traité international protégeant le patrimoine culturel subaquatique. Elle énonce les principes de protection de base, dresse les grandes lignes de la coopération internationale et établit des règles pour l’archéologie subaquatique.
Soutenez la Convention 2001 sur la Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique.
Pas de commentaire »Les plongeurs sont privilégiés quant à l’accès aux sites sous-marins de notre patrimoine culturel et de notre histoire maritime. Pour pouvoir conserver ces sites, et les ouvrir aux futures générations, il est important d’être informé, d’effectuer des plongées responsables, et de respecter les épaves.
A cet effet, le « Archeologisch Erfgoed in de Noordzee » ( www.sea-arch.be ) a développé, sur son site Internet, un projet pour les plongeurs sur épaves. (Consultable en néerlandais et en anglais). Ce projet contient également une brochure à destination des plongeurs, et qui explique l’importance du patrimoine sous-marin, des règles et législations en vigueur, et les différentes missions que peuvent remplir les plongeurs, notamment en matière d’identification et de monitoring, ceci dans le but d’en faire profiter les futures générations de plongeurs.
Epaves de bateaux et autres sites dans la partie belge de la Mer du Nord
Actuellement, non moins de 290 positions ont été enregistrées dans la banque de données nationale.
236 se positionnent dans les eaux territoriales et 54 sur le plateau continental belge. Pour 228 sites il a été permis d’apporter une identification ou une possibilité d’identification. Parfois, il s’agit d’avis très hypothétiques, mais dans la grande majorité des cas, il s’agit d’identifications certaines. En ce qui concerne les 62 autres sites, à ce jour, il n’a pas été permis de les identifier.
En eaux territoriales se trouvent également une dizaine de sous-marins allemands datant de la première guerre mondiale.
Un inventaire complet (en français) est consultable sur le site www.maritieme-archeologie.be
Patrimoine nautique. Oui, mais à qui est-ce ?
Les 228 sites d’épaves de bateaux identifiés sont des épaves de bateaux de 17 nationalités différentes. 5 nationalités forment 90% de l’ensemble : Grande-Bretagne : 72 – Allemagne : 64 – Belgique : 43 – Pays-Bas : 13 – France : 9. La représentation belge se constitue essentiellement de bateaux de pêche. Le fait que 17 nationalités différentes constitue ce patrimoine montre le caractère international de celui-ci, et la Belgique supporte donc des responsabilités morales et juridiques vis-à-vis les 16 autres nationalités.
Sites avec restes d’avions et autres sites
Seuls 9 sites comportant des restes d’avions sont répertoriés dans la partie belge de la Mer du Nord. Il s’agit incontestablement de sites datant de la seconde guerre mondiale. Les avions de la 2de guerre mondiale avaient des structures légères, et il faut se poser la question si ceux-ci pouvaient résister à un amerrissage d’urgence. Quatre de ces sites ont été découverts ces 3 dernières années grâce aux signalements faits par la société de dragage DEME (Dredging, Environmental and Marine Engineering), à proximité des bancs de sable de « Oosthinder ». Des pêcheurs retrouvent aussi parfois des pièces : A hauteur de Zeebrugge, une hélice a été retrouvée. Toujours dans la région de Zeebrugge, on a retrouvé quelques pièces et une mitrailleuse lors de terrassement en période de marée basse, terrassement faits pour neutraliser des munitions et explosifs retrouvés dans des terrains aux environs.
Ce nombre est plus que certainement sous-estimé par rapport au nombre d’avions qui se sont abimés en Mer du Nord. La fragilité de ce type de site résulte du fait qu’il s’agit presque toujours de crash, avec dispersion des pièces, situation qui rend très difficile les travaux d’identification.
Législation
La Belgique dispose depuis le 01/06/2014 d’une législation en matière de conservation, disposition et protection du patrimoine sous-marin. Cette Loi résulte de la ratification Belge d’une Convention de l’UNESCO le 05.08.2013.
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